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Parcours de vie

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Maryse Condé

Romancière, militante, essayiste et critique, Maryse Condé est née en 1937 à la Guadeloupe et fait ses études de lettres à La Sorbonne. À partir de 1960, elle part pour la Guinée où elle enseignera douze ans ainsi que dans d'autres pays d'Afrique : Ghana, Nigéria, Sénégal… et accumule expériences et découvertes qui nourrissent son œuvre romanesque. Elle commence à écrire en 1972, lors de son retour à Paris : deux pièces de théâtre, inspirées de la réalité antillaise (Dieu nous l’a donné), et de la situation politique en Afrique de l'Ouest : La Mort d’Oléwumi d’Ajumako. Sous la direction du Professeur Étiemble, elle soutient sa thèse de littérature comparée : Stéréotype du Noir dans la littérature antillaise, à la Sorbonne en 1976.

Sa notoriété éclate avec son troisième ouvrage, Ségou, roman en deux volumes (Les Murailles de terre en 1984 et La Terre en miettes en 1985) qui franchissent « les barrières inaccessibles jusqu’alors aux auteurs caribéens ou africains du succès commercial ». Traduit en douze langues, ce roman clôt le cycle de son œuvre consacrée à l’Afrique. En 1985, Maryse Condé est invitée à enseigner aux États-Unis. Elle y fonde le Centre des Études françaises et francophones de l’Université de Columbia où elle enseigne. Son île natale qui devient alors la matière essentielle de ses autres romans : La Vie scélérate et Traversée de la mangrove.

En 2004, Maryse Condé est nommée à la tête du Comité pour la Mémoire de l’Esclavage (CPME) dont elle assure la présidence jusqu’en 2008.  Maryse Condé vit aujourd’hui retirée. Ses derniers romans sont La Vie sans fards (2012) et Mets & Merveilles (2015).